À chaque saison, notre regard semble se tourner instinctivement vers certaines familles de couleurs…
Ce phénomène, loin d’être anodin, mêle perceptions sensorielles, émotions et influences culturelles. Au printemps, par exemple, les teintes pastel – rose poudré, vert menthe, bleu ciel ou lavande – évoquent la renaissance de la nature, la douceur des premiers rayons de soleil. Psychologiquement, ces couleurs calmes et légères nous apaisent et traduisent une envie de renouveau après les mois sombres de l’hiver. Leur éclat délicat correspond aussi à la lumière plus diffuse et fraîche de la saison, ce qui les rend visuellement agréables et attrayantes
A l’inverse, l’automne appelle des couleurs plus profondes et enveloppantes : ocre, brun, bordeaux. Ces teintes font écho aux feuillages en transformation, à la lumière dorée et aux rituels de repli vers l’intérieur. Elles évoquent la chaleur, la nostalgie, mais aussi une certaine stabilité émotionnelle. Dans la mode comme dans la décoration, elles créent un sentiment de confort et de connexion avec la nature, particulièrement recherché quand les jours raccourcissent.
Les couleurs saisonnières ne sont pas qu’une affaire de météo : elles jouent aussi un rôle dans nos comportements. Le jaune vif, très prisé en été, stimule l’optimisme et l’énergie, renforçant l’esprit festif des vacances. C’est pourquoi les campagnes publicitaires estivales l’utilisent fréquemment pour capter l’attention mais surtout pour susciter la joie. Ainsi, notre attirance pour certaines teintes selon la période de l’année révèle autant notre rapport intime à notre environnement que l’influence subtile des tendances et des traditions collectives.
Ce lien entre émotions, couleurs et saisons rejoint le principe de Chromaturgie, c’est une forme de dramaturgie chromatique qui agit sur nos humeurs, comme le ferait un parfum. Car les couleurs, tout comme les senteurs, éveillent en nous des souvenirs, des sensations et des désirs profondément ancrés.
À chaque saison, notre regard semble se tourner instinctivement vers certaines familles de couleurs…
Ce phénomène, loin d’être anodin, mêle perceptions sensorielles, émotions et influences culturelles. Au printemps, par exemple, les teintes pastel – rose poudré, vert menthe, bleu ciel ou lavande – évoquent la renaissance de la nature, la douceur des premiers rayons de soleil. Psychologiquement, ces couleurs calmes et légères nous apaisent et traduisent une envie de renouveau après les mois sombres de l’hiver. Leur éclat délicat correspond aussi à la lumière plus diffuse et fraîche de la saison, ce qui les rend visuellement agréables et attrayantes
A l’inverse, l’automne appelle des couleurs plus profondes et enveloppantes : ocre, brun, bordeaux. Ces teintes font écho aux feuillages en transformation, à la lumière dorée et aux rituels de repli vers l’intérieur. Elles évoquent la chaleur, la nostalgie, mais aussi une certaine stabilité émotionnelle. Dans la mode comme dans la décoration, elles créent un sentiment de confort et de connexion avec la nature, particulièrement recherché quand les jours raccourcissent.
Les couleurs saisonnières ne sont pas qu’une affaire de météo : elles jouent aussi un rôle dans nos comportements. Le jaune vif, très prisé en été, stimule l’optimisme et l’énergie, renforçant l’esprit festif des vacances. C’est pourquoi les campagnes publicitaires estivales l’utilisent fréquemment pour capter l’attention mais surtout pour susciter la joie. Ainsi, notre attirance pour certaines teintes selon la période de l’année révèle autant notre rapport intime à notre environnement que l’influence subtile des tendances et des traditions collectives.
Ce lien entre émotions, couleurs et saisons rejoint le principe de Chromaturgie, c’est une forme de dramaturgie chromatique qui agit sur nos humeurs, comme le ferait un parfum. Car les couleurs, tout comme les senteurs, éveillent en nous des souvenirs, des sensations et des désirs profondément ancrés.
C’est aussi ça la Chromaturgie